Le 13 septembre, la chaine Ushuaïa TV diffusera Primate en sursis, le combat d’Amandine, un documentaire qui plonge, avec l’acteur Maurice Barthélémy, dans le quotidien de la primatologue Amandine Renaud qui oeuvre à la protection des chimpanzés en République démocratique du Congo.
Chaque jour, Amandine Renaud se lève avec le soleil pour atteindre son but : recueillir, soigner et à terme remettre en liberté des chimpanzés victimes du braconnage ou de maltraitances. Ce combat, la primatologue le mène depuis 2013 aux côtés de l’association qu’elle a fondée, P-WAC, qui oeuvre en République démocratique du Congo (RDC).
C’est au coeur du centre de P-WAC situé dans la forêt de Kiobo, à une dizaine d’heures de route de Kinshasa, que transporte le documentaire Primate en sursis, le combat d’Amandine. Diffusé le 13 septembre sur la chaîne Ushuaïa TV, il nous fait suivre les pas de l’acteur Maurice Barthélémy et découvrir avec lui le quotidien de ceux qui tentent de protéger les primates.
Un long processus avant une possible réintroduction
Car la tâche est loin d’être évidente. Elle demande même un investissement considérable pour la primatologue et son équipe. Les chimpanzés recueillis par l’association ont tous vécu un traumatisme, celui d’avoir été séparé de leur mère et d’avoir vu tous les membres de leur groupe être tués par des chasseurs.
Le traumatisme est d’autant plus grand que les orphelins sont souvent très jeunes et donc encore dépendants de leur mère avec qui ils restent normalement en quasi permanence au moins jusqu’à l’âge de deux ans. Dans le centre de P-WAC, les petits protégés sont ainsi confiés à des mères de substitution, des “mamans humaines”, qui veillent jour et nuit sur eux.
Démarre alors un long processus pour les primates qui se fait en plusieurs étapes. Il faudra un certain temps avant qu’il ne soit intégré au reste du groupe et entame réellement leur réhabilitation dans l’espoir, un jour, d’être réintroduit dans leur milieu. Après avoir échangé avec Amandine à distance, c’est ce délicat travail que Maurice Barthélémy est venu découvrir de ses yeux en RDC.
L’occasion de faire connaissance avec certains des pensionnaires dont Lipipi, une orpheline de six mois recueillie en décembre 2020 qui ne lâche pas sa Mama Charlotte, le jeune mâle Naseka et son frère d’adoption Elonga ou encore Mongo, femelle d’environ sept ans récupérée en 2018 du zoo de Kinshasa.
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