10 Décembre 2019 :Le ministre chilien de l’Énergie, Juan Carlos Jobet, a dirigé un programme comprenant l’annonce d’un nouvel objectif régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes. L’énergie est le secteur qui offre les plus grandes solutions immédiates au problème des émissions de gaz à effet de serre (GES), ce qui est déterminant pour l’action d’atténuation et décarbonisation.
Pour cette raison, la COP25 a réuni – pour la première fois dans l’histoire de la CCNUCC -une vingtaine de ministres du secteur qui présenteront leurs principales stratégies énergétiques concentrées sur la réduction des émissions de GES et soutenir la poussée vers la réalisation d’économies neutres en carbone. Des représentants de tous les cinq continents, dont l’Allemagne, l’Australie, la Belgique, le Brésil, la Colombie, l’Espagne,Le Maroc, la Norvège, la Nouvelle-Zélande et l’UE,en plus des délégués desOrganisations transnationales et des cadres de certaines des plus grandes puissantes entreprises dans le monde.
Le ministre chilien de l’énergie, Juan Carlos Jobet, a dirigé la Journée de l’énergie et a participé à une série d’événements co-organisés par les principales institutions internationales. Et des fonctionnaires du pavillon chilien, avec des séances sur l’électromobilité, l’élimination de la production de charbon, solutions à base d’hydrogène, renouvelables et flexibles, technologies énergétiques, entre autres. Dans ce contexte, le Chili et la Colombie ont dévoilé un objectif régional pour les énergies renouvelables pour l’Amérique latine et les Caraïbes, qui se consacrent sur la production d’énergies renouvelables.
Une augmentation moyenne de 70% du mix énergétique dans la région d’ici 2030. «Cet objectif est une proposition tout à fait réalisable car nous sommes l’un des plus divers et les régions riches en termes de ressources naturelles. En Amérique latine et Caraïbes, on trouve les plus grandes réserves d’eau de la planète, la plus grande surface de terres cultivables – 576 millions d’hectares – et 70% de toutes sortes de flore et la faune aussi existe. Et, en plus de cela, nous avons la chance d’avoir d’abondantes sources d’énergies renouvelables non traditionnelles », a affirmé le ministre chilien de l’énergie. Il a ensuite ajouté: «Cependant, l’abondance de ces ressources est précisément ce qui nous rend plus vulnérables aux effets du changement climatique.
Pour cette raison, nous devons chercher activement à réduire les effets du réchauffement climatique. » «Aujourd’hui, nous sommes 10 pays signataires de cet accord q d’ici 2030 70% des énergies renouvelables, actuellement la région a un pourcentage de 55%. Nous sommes engagé à augmenter la capacité installée, en donnant la priorité aux énergies renouvelables et la promotion de l’échange d’expériences afin d’atteindre au moins 512 Go d’énergie renouvelable d’ici 2030, dont 78 Go doivent provenir de capacités supplémentaires », a expliqué María Fernanda Suárez, ministre colombienne de Mines et énergie.
Par Pape Mbor Ndiaye
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