google.com, pub-1826772013052564, DIRECT, f08c47fec0942fa0
Téranga Nature

Environnement : seulement 15,5% des régions côtières mondiales seraient intactes

Environnement : seulement 15,5% des régions côtières mondiales seraient intactes

Une étude menée en Australie alerte sur la nécessité de prendre des mesures d’urgence pour préserver les littoraux de l’activité humaine.

À chaque jour sa mauvaise nouvelle environnementale et son lot d’inquiétudes. Une nouvelle étude conduite par l’université du Queensland, en Australie, se montre très alarmiste sur la dégradation des régions côtières aux quatre coins du globe, rapporte The Guardian. Il n’y aurait que 15,5% d’entre elles qui seraient encore intactes écologiquement. Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont compilé des images satellites afin d’analyser les conséquences de l’activité humaine. Plusieurs facteurs ont un impact considérable : l’urbanisation, le développement humain, l’agriculture, et surtout l’exploitation minière et la pêche.

La pêche et l’exploitation minière au cœur du problème

La région de Kimberley, en Australie-Occidentale, est particulièrement sujette à ces pratiques. Deux indices ont été analysés : l’empreinte humaine sur les écosystèmes terrestres et la pression humaine cumulée sur les environnements marins. Les scientifiques ont créé des cartes de 50 kilomètres de chaque côté du rivage. Plus la zone est éloignée, moins elle est touchée, mais ceci n’est absolument pas une garantie de stabilité, là encore à cause des mines et de la pêche. Certaines zones seraient épargnées, mais dans une moindre échelle : les littoraux du Canada, de Russie, du Groenland, du Chili, d’Australie et des États-Unis. À l’inverse, l’Europe, le Vietnam, l’Inde ou encore Singapour sont très à risque, avec des dégradations avancées.

Brooke Williams, un des chercheurs de l’étude publiée dans la revue Conservation Biology, a appelé à protéger ce qui pouvait encore l’être. “Notre document plaide vraiment en faveur de la restauration des régions côtières de toute urgence”, expose-t-il. Les auteurs des travaux réclament des actes forts, des lois inscrites dans le marbre et de grands programmes de restauration. “Dans les endroits fortement dégradés, nous devons avoir un programme de restauration beaucoup plus important, non seulement pour les espèces, mais aussi pour l’eau, le carbone”, conclut James Watson, un des co-auteurs.

Geo